CREATOR AWARDS 2025, L’INTERVIEW EXCLUSIVE DE JÉRÉMY BOISSINOT, FONDATEUR DE FAVIKON

Les 2025 Creator Awards de Favikon marquent un tournant dans la reconnaissance de la creator economy. Pour la première fois, une cérémonie propose une lecture réellement 360 du paysage créateur, en valorisant autant les figures B2C que les nouveaux leaders B2B, ceux qui transforment LinkedIn en plateforme d’influence professionnelle.

Derrière cette initiative, Favikon, l’une des seules technos d’influence à avoir bâti une véritable brand awareness mondiale grâce à ses rankings et à sa communauté internationale. Avec plus de 125 000 abonnés sur LinkedIn et un réseau d’ambassadeurs dans plus de 100 pays, l’entreprise s’impose comme un acteur clé de la structuration du marché.

À l’occasion de la Paris Creator Week, nous avons rencontré son fondateur, Jérémy Boissinot, pour comprendre les ambitions derrière ces awards, la lecture qu’il propose de l’écosystème et la vision qui guide Favikon dans sa nouvelle phase portée par l’IA.

Voici son interview :

1. Pouvez-vous présenter Favikon en quelques mots

Favikon, c'est la plateforme pour la creator economy. On n'est pas simplement un outil de plus pour lancer des campagnes d'influence, notre approche va bien au-delà.

Chez nous, vous pouvez effectivement gérer vos campagnes, mais c'est vraiment la partie émergée de l'iceberg. Vous pouvez faire de l'employee advocacy pour transformer vos équipes en ambassadeurs, du creator listening pour surveiller ce qui se dit dans votre secteur, accéder à nos rankings mondiaux pour identifier qui compte vraiment dans votre industrie. Et ce qui est intéressant, c'est que la plateforme sert autant aux marques qu'aux créateurs eux-mêmes ou aux agences.

Un créateur peut venir analyser ses performances, comprendre où il se situe, optimiser sa stratégie. Une agence peut gérer plusieurs clients et campagnes simultanément. Une marque peut tout faire, de la veille stratégique à l'activation en passant par l'employee advocacy. C'est vraiment conçu comme un écosystème complet pour toute la creator economy.

On travaille avec Honda, Airbnb, L'Oréal, Google... dans plus de 100 pays. Notre différenciation ? On s'est d'abord concentrés sur la marque et l'effet réseau avec nos classements pour construire notre légitimité. Avec une page LinkedIn à 125K followers et plus de 100 ambassadeurs partout dans le monde, on est la seule techno d'influence avec une vraie brand awareness. Les autres plateformes restent des outils invisibles pour le grand public, nous on a créé une vraie communauté autour de Favikon.

Et avec notre V3 et la première recherche par IA qu'on vient de lancer, on est en train de créer le "moment ChatGPT" de l'influencer marketing.

2. Pourquoi avoir choisi de vous associer à la Paris Creator Week cette année

Paris Creator Week, c'est exactement le type d'événement qu'on voulait soutenir. Ce n'est pas encore un autre sommet marketing corporate où tout le monde se congratule. C'est vraiment centré sur les créateurs eux-mêmes, leur parcours, leurs défis concrets.

Et puis même si 90% de nos clients sont à l'international, la France reste notre base historique. On a grandi avec cet écosystème créateur français qui connaît une croissance impressionnante en ce moment. Donc être partenaire de la Paris Creator Week, c'était une évidence. On voulait montrer qu'on n'est pas juste une plateforme tech distante, on fait vraiment partie de cette communauté.

3. Pourquoi avoir choisi de créér les Creator Awards

Pourquoi ? Parce qu'il manquait clairement des awards avec une vraie couverture 360 du paysage créateur. Tous les awards existants se concentrent sur TikTok ou Instagram, point final. Nous voulions quelque chose qui reconnaisse autant le B2B que le B2C. Parce qu'un créateur LinkedIn qui génère des millions en pipeline pour des entreprises tech mérite autant sa place qu'un créateur lifestyle sur Instagram.

On voulait des awards qui reflètent la vraie diversité de la creator economy. Toutes les plateformes, tous les secteurs, tous les types d'influence. Pas uniquement les vanity metrics ou les vidéos virales, mais l'impact réel et mesurable.

Et avec notre data, on peut justement faire ça de manière objective. On mesure la performance cross-platform, on identifie qui crée vraiment de la valeur dans son domaine. C'est basé sur nos rankings et nos métriques propriétaires, pas sur un vote de popularité.

Le succès parle de lui-même : 15K téléchargements de notre Creator Rewind 2025 en 72 heures. Il y avait clairement un besoin pour cette reconnaissance plus complète et plus équitable du paysage créateur.

4. Comment Favikon accompagne concrètement les créateurs au quotidien

D'abord, on leur donne de la visibilité. Notre ranking est devenu une référence dans l'industrie. Les créateurs nous contactent régulièrement pour comprendre comment ils peuvent améliorer leur score, optimiser leur contenu. On leur fournit des insights précis sur ce qui fonctionne vraiment.

Concrètement, on les aide à être découverts par les marques. Quand L'Oréal ou Uber cherche des créateurs sur notre plateforme, ils tombent sur des profils qu'ils n'auraient jamais trouvés autrement. On ouvre des portes, on crée des opportunités.

Et puis avec nos nouveaux outils IA, on leur facilite considérablement la vie. Comprendre leurs statistiques, identifier leurs meilleures performances, voir ce que font leurs concurrents... tout ça devient simple et accessible. On veut que les créateurs passent moins de temps sur l'administratif et l'analytique, et plus de temps à créer du contenu de qualité.

5. Comment voyez-vous évoluer l'influence dans les prochaines années

Je pense qu'on va vers une professionnalisation totale du secteur. Fini l'époque où vous pouviez simplement avoir beaucoup de followers et négocier des deals approximativement. Les marques veulent du ROI mesurable, des résultats concrets et traçables.

Le B2B va continuer à exploser. LinkedIn est devenu LA plateforme pour les créateurs professionnels, et ça va s'intensifier. Les entreprises réalisent qu'un bon créateur B2B peut générer plus de valeur qu'une campagne publicitaire traditionnelle à six chiffres.

L'IA va transformer le secteur aussi. Pas en remplaçant les créateurs, mais en leur donnant des capacités décuplées. Analyse prédictive, optimisation de contenu, matching hyper-précis avec les marques... tout ça arrive rapidement.

Et je pense qu'on va voir une polarisation : d'un côté les mega-influenceurs qui vont devenir de véritables médias à part entière, de l'autre les micro-créateurs ultra-spécialisés qui vont cartonner dans leur niche. Le milieu de gamme va avoir du mal à se différencier.

Nous chez Favikon, on se positionne pour accompagner cette transformation. On veut être l'infrastructure qui permet à tout cet écosystème de fonctionner de manière fluide et intelligente.