COMMENT L’AFTERWORK DE “J’AI UN POTE DANS LA COM” EST DEVENU UN VÉRITABLE OUTIL D’INFLUENCE
Le 5 novembre 2025, J’ai un pote dans la com réunit la communauté marketing à La Communale, à Saint-Ouen. Cette 7e édition promet un format hybride entre inspiration et business, avec des talks, des rencontres et un networking prolongé jusqu’à 1 heure du matin. Le programme officiel confirme un opening talk mené par Follow Agency avec Kyan Khojandi, puis des prises de parole signées Brevo, Uber Advertising et Canal+ Brand Solutions. La soirée est animée par la journaliste et maîtresse de cérémonie Barbara Haddad. Le lieu, les horaires et la structure de la soirée sont publics, et validés par la page événement du média.
Au-delà du casting, l’intérêt stratégique est clair. J’ai un pote dans la com revendique une audience B2B solide, avec plus de 700 000 abonnés sur LinkedIn et une communauté très active sur Instagram, ce qui lui permet d’orchestrer des prises de parole qui voyagent bien au-delà des murs de l’événement. Le média annonce également la présence de Follow comme partenaire, et de Brevo comme partenaire officiel, signe que les plateformes et les agences voient dans cette soirée un canal à la fois d’influence et de génération d’opportunités.
POURQUOI UN ÉVÉNEMENT FÉDÈRE LES DIRECTEURS DU MARKETING
D’abord parce qu’il répond à un besoin de densité relationnelle que le digital comble mal. Après l’explosion des formats en ligne, les événements physiques gagnent de nouveau en fréquentation en Île-de-France, avec des hausses de visiteurs et d’exposants par rapport à l’an passé. On s’y rend pour l’échange, la curiosité, l’émotion, et parce que ce temps long favorise des conversations de fond et l’examen des cas concrets. C’est précisément ce que promet l’Afterwork, en croisant inspiration scénique, coulisses de campagnes et convivialité.
Ensuite parce que le line-up parle aux décideurs. Un opening talk Follow x Kyan Khojandi place la créativité et l’idéation au centre, avant un focus très opératoire sur la fidélisation, les newsletters et le social CRM avec Brevo. Canal+ Brand Solutions apporte la passerelle entertainment et brand content, tandis que la présence d’une dirigeante opérationnelle, Isabelle Herman, ancre la discussion dans le réel business. Ce séquencement comble le triangle des attentes des CMO, créativité, performance, exécution.
Enfin parce que la maîtrise éditoriale est confiée à une animatrice rompue aux formats B2B, habituée à orchestrer des séquences denses et à tenir un tempo utile pour le public. La promesse est simple, fluidité, clarté, valeur par minute.
LE DISPOSITIF, UN MÉDIA À PART ENTIÈRE
Cette 7e édition est pensée comme un objet média. Le programme scénarise des temps forts identifiables, ouverture, talks partenaires, networking, DJ set. Cette construction facilite la capture et la redistribution de contenus courts avant, pendant, après, avec des extraits clés propices au reach organique. La présence de speakers au fort capital social renforce l’effet boule de neige, chaque intervenant activant sa propre audience. L’annonce de Brevo et la mise en avant de Vincent Glad et de Séraphie de Tracy installent un récit marketing CRM x contenu x communauté, très partageable sur LinkedIn et Threads.
Le choix des partenaires donne aussi le ton. Follow incarne la créativité social native et la culture influence. Brevo amène la brique relation client, segmentation et activation. Canal+ Brand Solutions relie les marques à la puissance de l’entertainment et des formats premium. Uber Advertising illustre la montée en puissance des plateformes de mobilité comme supports publicitaires. En somme, la chaîne de valeur d’une stratégie d’influence-business est représentée sur scène, de l’idée à la distribution, du storytelling à la conversion.
Côté reach, le média organisateur dispose déjà d’un effet mégaphone. Sa page LinkedIn fédère plus de 700 000 abonnés, son Instagram revendique une communauté à grande échelle. La combinaison owned audience, amplification speakers, UGC des participants, transforme l’Afterwork en accélérateur d’attention. Quand un événement est pensé comme un format éditorial, la scène devient un studio et le networking une régie de distribution.
LES MÉCANIQUES MARKETING QUI FONT LA DIFFÉRENCE
Une mécanique d’aimantation. L’angle Follow x Kyan attire les créatifs, Brevo sécurise les marketeurs orientés cycle de vie et CRM, Canal+ Brand Solutions déclenche l’intérêt des profils médias et des marques entertainment, la présence d’une dirigeante retail QSR comme Isabelle Herman apporte un regard business terrain. Ce mix diminue le risque de tribu unique, et favorise la qualité des rencontres entre pairs, condition de la valeur perçue par des CMO très sollicités.
Une mécanique d’autorité. Rassembler des intervenants reconnus, les éditorialiser sur des sujets utiles et actuels, puis condéser les enseignements en contenus snackables, construit un capital d’expertise pour l’organisateur. Dans un marché où la bataille de crédibilité est continue, les événements deviennent des preuves vivantes, visibles et réutilisables. Les signaux faibles du secteur le confirment, les événements B2B reprennent une place centrale dans le mix, et les marques s’orientent vers des formats à forte valeur contact.
Une mécanique de pipeline. Les benchmarks B2B internationaux rappellent que le premier KPI d’un événement performant n’est plus la notoriété mais la contribution au pipeline, croissance des leads qualifiés, accélération des cycles, réactivation des comptes dormants. Les bonnes pratiques 2025 recommandent d’optimiser le ciblage des invités, de personnaliser les messages par persona, et de traiter l’événement comme une campagne complète, avant pendant après. On ne mesure pas uniquement les inscriptions, on suit les rendez-vous générés, les opportunités ouvertes et leur taux de transformation.
LECTURE MARCHÉ, L’ÉVÉNEMENT COMME NOUVEAU LEVIER D’INFLUENCE
Le contexte est favorable. Le marketing d’influence poursuit sa croissance mondiale et la France suit la tendance. Ce qui change en 2025, c’est l’hybridation, le contenu ne se limite plus à l’écran. Les marques visent des formats expérientiels qui produisent à la fois des émotions en salle et des assets à relayer. Les événements deviennent des hubs d’influence, capables de générer du earned media à coût marginal, et d’alimenter plusieurs semaines de publications. La montée de l’influence B2B, documentée par les acteurs du marché, renforce ce basculement.
La donnée sectorielle confirme le retour en grâce du présentiel. Paris réaffirme son attractivité, et la fréquentation repart à la hausse. Dans ce mouvement, des marques médias spécialisées comme J’ai un pote dans la com disposent d’un avantage. Elles savent programmer, éditorialiser, et engager une audience de décideurs qui valorisent autant l’inspiration que la mise en relation. Le format Afterwork, assez long pour laisser vivre les conversations, suffisamment codifié pour produire du contenu clair, coche ces cases.
Dernier point, la valeur perçue par les partenaires. Un événement réussi offre une triple création de valeur, la preuve sociale immédiate par l’affluence et le casting, la matière éditoriale exploitable par les marques et les speakers, la génération d’opportunités commerciales auprès d’un public affinitaire. Quand l’organisateur possède déjà un canal de distribution puissant, l’effet multiplicateur se voit dans les impressions, les reposts, les lectures des comptes rendus, et surtout dans les rendez-vous qui suivent. C’est cette logique qui attire des acteurs comme Brevo et Canal+ Brand Solutions sur une scène où se rencontrent communication, data, CRM et entertainment.
REGARD BRAND ZONE
Ce qu’il faut retenir. L’Afterwork de J’ai un pote dans la com illustre une bascule du marché vers des formats propriétaires qui font à la fois média et business. En réunissant des créatifs, des experts CRM, des régies et des dirigeants opérationnels, l’événement fabrique un récit complet, de l’idée à l’impact.
La grille de lecture. Un événement devient un levier d’influence quand il remplit trois conditions, un contenu éditorial utile qui mérite d’être partagé, une audience qualifiée qui valorise la rencontre, une mécanique de distribution qui transforme chaque séquence en actif social. L’organisateur doit se comporter comme une rédaction, un producteur et un commercial, en mesurant la contribution au pipeline et pas seulement la portée.
La tendance. En 2025, les événements B2B ne sont pas un supplément d’âme. Ils sont un accélérateur de crédibilité et d’opportunités, à condition d’être conçus comme des produits éditoriaux, data-driven et orientés résultats. Les soirées d’influence ne remplacent pas la publicité, elles la rendent plus efficace, en créant le contexte qui donne envie d’écouter les marques, et de leur répondre.
Un article écrit par Benoît Dessaux, 26 octobre 2025
