QUI EST L’INVESTISSEUR LE PLUS INFLUENT DANS “QUI VEUT ÊTRE MON ASSOCIÉ” SUR M6 ?

La nouvelle saison de Qui veut être mon associé sur M6 vient d’être enregistrée. Le format continue de s’installer comme le rendez-vous grand public de l’entrepreneuriat en France, avec une audience jeune surreprésentée, environ un tiers des téléspectateurs a entre 15 et 34 ans, et des niveaux d’audience robustes lors des saisons précédentes. C’est un point clé, le programme a prouvé sa capacité à toucher à la fois les porteurs de projets et les marques qui observent les signaux faibles de consommation et d’innovation. Cette nouvelle cuvée remet autour de la table des profils désormais familiers, Anthony Bourbon, Kelly Massol, Éric Larchevêque, Jean-Michel Karam, Alice Lhabouz, rejoints par un nouveau visage, Jonathan Anguelov. Marc Simoncini demeure une figure référente du dispositif et Jean-Pierre Nadir fera une apparition lors d’une édition spéciale, signe que la franchise s’autorise des respirations éditoriales. Pour mémoire, la force du format tient à la mise en récit d’une négociation réelle, dans un cadre lisible, qui démocratise les codes du pitch et de l’investissement à l’écran. Les données d’audience et de cœur de cible confirment l’ancrage culturel du programme. 

CE QUE RACONTE LE DISPOSITIF 2026, UN JURY COMME MIROIR DES NOUVELLES FILIÈRES D’INFLUENCE

L’équilibre éditorial tient à la diversité des expertises. Anthony Bourbon porte le versant consumer et la culture produit avec Feed puis Blast Club. Kelly Massol incarne l’entrepreneuriat incarné, inclusif et orienté communauté, avec Les Secrets de Loly et une activité soutenue de prise de parole. Éric Larchevêque représente la colonne tech, crypto et sécurité, capable de lire la scalabilité et de challenger les unités économiques. Jean-Michel Karam apporte la double culture deeptech et beauté personnalisée, symbolisée par IEVA Group et une stratégie de contenus intégrés avec la reprise de My Little Paris. Alice Lhabouz fait le pont entre marchés cotés, éducation financière et accompagnement des particuliers, ce qui enrichit la lecture financière des dossiers. Le nouveau venu Jonathan Anguelov, cofondateur d’Aircall, ajoute un prisme ventes, SaaS et internationalisation qui parle aux startups produits logiciels. Ce casting a été officialisé au début d’octobre, tournage à l’appui, avec la confirmation du retour d’anciens piliers et l’arrivée d’Anguelov. Une séquence spéciale inventeurs accueillera par ailleurs Jean-Pierre Nadir. Autrement dit, la saison met en scène la rencontre de cinq terrains d’influence, consommation, beauté et communauté, crypto et actifs, contenu et média, finance et épargne, auxquels s’ajoute la vente B2B à l’échelle. 

Côté dispositif, M6 conserve les repères de rythme et d’exigence qui ont permis à l’émission d’installer son vocabulaire dans la culture populaire. Les pitchs, la dramaturgie de l’offre et de la contre-offre, la pédagogie en temps réel sur les valorisations et les leviers d’acquisition, cela fabrique une grammaire commune entre audiences et écosystème. La donnée la plus utile pour les marques reste la jeunesse de l’audience, rare en télévision linéaire, qui fait de QVEMA un carrefour d’attention pour qui cherche à narrer l’innovation de manière accessible. 

PORTRAITS EXPRESS DES INVESTISSEURS, POSITIONNEMENT, STORYTELLING ET ACTIFS D’INFLUENCE

Anthony Bourbon. Fondateur de Feed, il structure aujourd’hui une place de marché d’investissements privés via Blast Club. Les métriques 2025 donnent l’ordre de grandeur de l’audience propriétaire du club et de son intensité. Plus de dix mille membres actifs, environ deux cents millions d’euros déployés cumulatifs, plus de cent événements par an, et une ambition affichée d’atteindre le milliard investi annuellement à horizon cinq ans. Ce n’est pas un simple capital social, c’est une machine à produire du dealflow, du contenu éducatif et de la preuve sociale, qui nourrit son empreinte sur X, LinkedIn et Instagram. Pour une marque, c’est le point de contact avec une audience d’investisseurs retail éduqués, friands d’histoires de croissance. 

Kelly Massol. Cheffe d’entreprise et figure de la beauté inclusive, fondatrice des Secrets de Loly, elle multiplie les prises de parole en conférences et salons. Marraine du Salon SME 2025, présente sur des grands rendez-vous entrepreneurs, elle convertit son succès de marque en capital de confiance transverse, du retail beauté aux politiques RSE d’inclusion. L’effet pour l’émission est double, légitimer les sujets de marque et de communauté, et capter un public féminin entrepreneurial. L’effet pour les marques partenaires, associer un visage qui parle autant produits que représentations, avec un track-record reconnu. 

Éric Larchevêque. Cofondateur de Ledger et de Coinhouse, figure de la souveraineté numérique, il a lancé en 2025 le Day One Club, un club privé d’investissement et d’éducation financière, avec une mécanique d’événements, de masterclass et de sélection d’opportunités multi-actifs. On y retrouve une audience d’investisseurs engagés et des formats XP qui rassemblent plusieurs centaines de participants. Son storytelling tient dans une promesse claire, éduquer, sélectionner, investir, et dans une posture d’indépendance revendiquée, pas de commissions d’apport, objectif affiché de qualité des opportunités. Pour QVEMA, c’est l’œil produit tech et la discipline d’allocation du capital. 

Jean-Michel Karam. Ingénieur et entrepreneur, fondateur de MEMSCAP puis d’IEVA Group, il a finalisé à la rentrée 2025 l’acquisition de My Little Paris auprès du groupe TF1. Signal stratégique fort. Il couple industrie de la beauté personnalisée et média e-commerce, autrement dit il internalise un accélérateur d’influence et de data culturelle. C’est exactement le mouvement que l’on voit ailleurs, du CPG qui absorbe des studios de contenu pour raccourcir le chemin vers la conversion. Dans QVEMA, il incarne la culture produit tech-beauty et l’obsession du time to market. 

Alice Lhabouz. Investisseuse, ex-fondatrice de Trecento Asset Management, elle a cédé sa société en juin 2025 pour se concentrer sur un nouveau projet orienté éducation financière. Elle apporte une lecture marchés cotés et gestion d’actifs, avec une conviction assumée de transmission des codes financiers au grand public. C’est un ancrage utile pour les dossiers qui nécessitent de croiser finance, épargne et économie réelle. 

Jonathan Anguelov. Cofondateur d’Aircall, il rejoint le jury pour cette saison. Sa marque personnelle est alignée sur la vente, le customer success à l’échelle et l’internationalisation B2B. L’impact potentiel dans l’émission, challenger les modèles SaaS sur leur coût d’acquisition, la qualité des leads et la soutenabilité de la croissance. 

Jean-Pierre Nadir. Fondateur d’Easyvoyage et de FairMoove, il opère un retour ponctuel pour un numéro spécial. C’est un rappel, QVEMA sait ouvrir des parenthèses éditoriales pour parler invention et impact sectoriel, sans casser le fil de la saison. 

STRATÉGIES D’INFLUENCE, MÉCANIQUES ET RÉSULTATS, CE QUE LES MARQUES PEUVENT APPRÉNDRE

Stratégie média. M6 capitalise sur un socle d’audience fidèle et jeune. L’émission agit comme une place de marché de récits. Les candidats viennent chercher un chèque, ils repartent avec une histoire de marque si le pitch est juste. Les investisseurs, eux, font la démonstration de leur thèse sur du concret. Pour les marques, c’est un laboratoire de signaux faibles. Quand une innovation fait l’unanimité, elle coche généralement simplicité d’usage, distribution lisible, preuve sociale forte, et contenu narratif activable à court terme. Les effets de halo sont visibles en replay et en search, les précédentes saisons l’ont montré. 

Positionnement et storytelling des jurés. Trois modèles se distinguent. Le modèle club propriétaire, Blast et Day One, qui transforme l’influence en membership, événements et dealflow, avec des métriques publiques et une cadence éditoriale forte. Le modèle marque fondatrice, Les Secrets de Loly, qui prouve qu’un ancrage produit peut se convertir en leadership de conversation dans des arènes hors retail, salons pros et conventions corporate. Le modèle hybride industrie-média, IEVA x My Little Paris, qui anticipe la convergence contenus, commerce et CRM. Pour une marque qui souhaite entrer dans l’orbite QVEMA, l’arbitrage consiste à choisir la bonne porte d’entrée. Performance et investissement retail, communauté beauté et inclusion, pédagogie financière et souveraineté, ou bien SaaS et go-to-market. 

Mécaniques marketing et efficacité. Les clubs d’investissement créent une rareté organisée, liste d’attente, événements, contenu expert et promesse d’accès. Les conférences de Kelly Massol, marraine et intervenante régulière, créent une fréquence de visibilité auprès d’audiences qualifiées, dirigeants, franchisés, commerciaux, RH, qui convertissent en invitations et en partenariats. Le rachat de My Little Paris par IEVA offre un terrain de tests éditoriaux et transactionnels à coût marginal quasi nul. L’efficacité se mesure par la croissance de l’audience propriétaire, nombre de membres ou de participants aux événements, et par la vitesse de recyclage des contenus, replays et capsules format court. Les ordres de grandeur 2025 sont parlants, Blast revendique environ dix mille membres et deux cents millions investis, Day One rassemble plusieurs centaines de personnes sur ses expériences et anime un flux continu de masterclass, les prises de parole de Kelly s’enchaînent sur l’année, Salon SME, Go Entrepreneurs, conventions marques. 

Résultats. Côté TV, la franchise conserve sa pertinence auprès des jeunes et maintient un volume d’attention élevé. Côté influence, la bascule vers des actifs propriétaires s’accélère, clubs, communautés, médias, ce qui solidifie l’indépendance des profils et leur longévité médiatique. Pour les marques, le ROI se joue moins dans le placement télé isolé que dans la capacité à prolonger l’exposition par des activations sociales, des masterclass, et des partenariats contenus sur des verticales affinées. 

QUI EST LE PLUS INFLUENT AUJOURD’HUI, LECTURE BRAND ZONE

En 2025, l’influence se mesure à l’addition de quatre variables. Une audience propriétaire et activable. Une fréquence d’exposition hors TV, réseaux et scènes. Une capacité à créer du dealflow ou des opportunités concrètes. Une portée culturelle qui dépasse son secteur d’origine. À l’aune de ces critères, Anthony Bourbon arrive en tête. Les chiffres publics de Blast en 2025, dix mille membres, deux cents millions d’euros déployés, plus de cent événements par an, donnent un effet de réseau supérieur et une production de contenu soutenue. Le club est devenu une plateforme. Elle influence à la fois l’imaginaire des investisseurs particuliers et le pipeline des startups qui cherchent des tickets en complément des fonds. C’est un levier d’influence unique, à la fois média, communauté et outil d’allocation. Derrière, Éric Larchevêque accélère avec Day One, dont la dynamique événements et la proposition éditoriale le positionnent comme l’autre pôle d’influence propriétaire. Kelly Massol occupe un territoire indispensable, la prise de parole marque et société, avec une crédibilité business et un agenda conférences qui s’étoffe. Jean-Michel Karam, avec My Little Paris, installe un actif média stratégique qui pourrait faire basculer son influence dans une autre dimension si l’intégration contenu, produit, e-commerce est menée à plein régime. Le classement peut bouger vite, mais aujourd’hui, le podium d’impact est emmené par Blast Club. 

Regard Brand Zone. QVEMA se confirme comme une plateforme d’influence plus que comme une simple émission. Elle capte l’attention d’un public jeune, elle scénarise des apprentissages marketing utiles, et elle laisse ses jurés bâtir des actifs propriétaires qui vivent en dehors de l’antenne. Le mouvement à surveiller en 2026, l’intégration verticale contenu, communauté, commerce. Les jurés qui possèdent une audience activable et des relais hors TV, clubs, médias, conférences, prendront l’avantage sur la durée. Pour les marques, la bonne stratégie est de penser partenariat long, éducation et communauté, plutôt que simple apparition. C’est à ce prix que la télévision devient un tremplin, et que l’influence se transforme en valeur.

Un article écrit par Benoît Dessaux, 19 octobre 2025

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